Voici un des premiers exemples de patient qui a décidé de me faire confiance et de poursuivre le plan de traitement sur un certain nombre de semaines. Originalement, il m'a consulté pour un sévère mal de cou chronique. Après mon premier dépistage partiel de mouvement fonctionnel, non seulement j'ai pu remarquer un manque de mobilité cervicale et scapulaire, mais probablement un conflit sous-acromial. Comme je ne possède pas les outils d'évaluation nécessaire, j'ai référé mon patient à un collègue physiothérapeute qui a pu détecter un syndrome d'accrochage. Nous avons ensuite pu travailler ensemble afin d'élaborer un plan de traitement efficace. En mélangeant la massothérapie, différentes manipulations, des exercices correctifs ainsi que l'enseignement d'un programme à faire à la maison pour conserver les gains, nous avons pu constater une progression très rapide dans le mouvement cervical, ainsi qu'une diminution de la douleur dans le cou et aux épaules. Parce que je n'ai utilisé qu'une version partielle de mon évaluation lors de la rencontre initiale, je n'ai pas pu détecter un syndrome fémoro-patellaire. Lorsque j'ai finalement utilisé le test du squat, j'ai tout de suite référé au physiothérapeute pourqu'il puisse confirmer mon avis clinique. Le principal défi que j'ai rencontré dans ce cas particulier a été de réussir à conserver la mobilité des tissus mous tout en reconditionnant le mouvement. J'avais souvent l'impression que si on passait trop de temps à travailler le contrôle moteur, il y avait rapidement un raffermissement des tissus associé à de l'inconfort. Aussi, je crois que j'aurais dû utiliser tous mes tests même si mon patient me consultait pour un mal de cou. Tous les professionnels de la santé ont un rôle à jouer dans ce genre de dépistage.
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AuteurFrédéric est un massothérapeute, spécialiste FMS et entraîneur en performance sportive. Archives
Novembre 2017
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